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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 20:00

lama kyenrabNe pas reconnaître l'esprit et la réalité tels qu'ils sont génère les perturbations mentales et l'illusion. L'esprit a donc deux visages : la dimension de confusion et la dimension de sagesse. Comment comprendre le fonctionnement de l'esprit afin d'en faire un matériau de transformation ?

 

Conférence donnée par lama Kyenrab le mercredi 4 décembre 2013 à 20h30 à la Halle aux Toiles, Place de la basse vieille tour à Rouen

 

Participation financière 5 € (gratuit pour les adhérents)

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 19:57

Pourquoi apprendre le tibétain ?

 

Nous pouvons apprendre le tibétain simplement pour pouvoir lire direc­tement les rituels ou pour avoir accès aux textes philosophiques ou bien encore aux enseignements en géné­ral. Tout dépend donc de notre objectif et de l'énergie que nous sommes prêts à consacrer à cette étude. De toute façon, quel que soit le niveau atteint, c'est très bénéfique. Bien sûr, le mieux est de pouvoir aller assez avant dans l'apprentissage, ce qui permet d'accéder aux textes. La langue tibétaine apparaît alors comme une langue qui s'adresse directement au cœur. C'est une langue qui a été faite pour parler du dharma. Si nous pouvons éviter la traduction, nous recevons beaucoup plus qu'une information intellectuel­le, c'est la bénédiction du maître qui a écrit ces textes qui nous est trans­mise à travers sa parole éveillée.

Par rapport à l'enseignement et à la philosophie, c'est extrêmement important. Des mots entendus habi­tuellement comme des mots ordinai­res, tels que "compassion, renonce­ment, foi" vont prendre leur sens véritable en tibétain, parce que, très souvent, ce mot sera la synthèse de deux notions. Par exemple, pour "compassion", le tibétain fait réfé­rence à la partie la plus noble, la plus pure de notre cœur, le "maître du cœur", pourrions-nous presque dire. Cela va élargir les concepts que nous pouvons avoir sur l'enseignement.

Si notre but est simplement de connaître l'alphabet pour savoir lire et déchiffrer les rituels, cet apprentis­sage est déjà en lui-même une béné­diction. Ainsi, "Utanamdje", un des cinq traités d'Asanga, analyse les dix manières de pratiquer le dharma. Il y a bien sûr l'écoute, la réflexion, la méditation, la pratique de la généro­sité mais aussi le fait d'apprendre à lire les lettres qui véhiculent les paro­les du Bouddha. Pouvoir lire et réci­ter ces enseignements est aussi une forme de pratique.

L’essentiel est de voir que le tibé­tain est une langue extrêmement riche. Il existe un vocabulaire étendu et précis dans le domaine du déve­loppement de l'esprit et du fonction­nement de la conscience. En fran­çais, il existe certes de nombreux mots spécifiques comme conscien­ce, sagesse, vigilance… mais en tibétain, il y a une multitude de mots ou de groupes de mots très courts, qui vont pouvoir rendre compte de différents types de sages­se, de différents types de conscience. Comme c'est une langue pratique­ment mono ou dissyllabique, très peu de mots ou de syllabes suffisent pour faire des phrases d'une portée incroyable. En fait la grande diffé­rence entre un texte en tibétain et un texte en français c'est que le premier a la puissance de s'adresser à notre cœur directement, alors que le second va d'avantage s'adresser à notre intellect. En tibétain, certaines phrases de six ou sept syllabes sont comme une flèche qui nous va droit au cœur, flèche bénéfique, bien sûr.

 

Plus qu'un interprète

 

Quand on traduit un enseignement oral, le but est de faire passer le mes­sage dans l'instant; c'est plus une question de "feeling" que de préci­sion véritable des termes à ce moment-là, encore que ceci varie en fonction des types d'enseignements. En ce qui concerne la traduction écrite c'est différent, car le texte va rester, ce il est donc plus une impres­sion fugitive, mais quelque chose qui doit être travaillé. Il s'agit de réflé­chir beaucoup plus au sens intellectuel  qui va être donné ou tout au moins à celui qui va ouvrir la porte la plus large. Une des difficultés pro­vient de ce que le vocabulaire tibé­tain a un sens beaucoup plus ouvert que le vocabulaire français. Du fait de notre culture, notre manière d'u­tiliser certains mots est très réductri­ce. Pour prendre un exemple : parler de foi ou de persévérance véhicule d'emblée des représentations toutes faites, alors qu'en tibétain, l'idée ou l'intention transmise est beaucoup plus vaste. A l'écrit, il y a deux possi­bilités : soit essayer de coller au plus près du texte, sans dévier de la moin­dre virgule, soit de rendre ce texte plus accessible à nos mentalités occi­dentales. A mon avis, la bonne tra­duction est celle qui, tout en étant la plus proche possible bien sûr, sait rester accessible aux personnes qui vont utiliser cette traduction. Parfois certains textes traduits, représentent un très grand travail, mais ils sont tellement difficiles d'accès, qu'ils semblent réservés aux gens qui connaissent déjà le sujet et le tibé­tain. On finit par se demander pour­quoi cela a été traduit. A l'inverse, à trop s'éloigner d'un mot à mot, en pensant n'avoir à garder que le sens, il y a risque de tomber dans un «péché» d'orgueil. C'est donner son interprétation personnelle. La tra­duction écrite pour l'instant est donc extrêmement difficile. A ce jour, on n'a pas fait le tour de tout le vocabu­laire à utiliser en français. De plus, la structure même des phrases tibétai­nes est très différente de la nôtre. En tibétain, les choses sont exprimées dans l'ordre de la logique et du temps, dans la construction d'une phrase, le point de départ est une cause qui aboutit au résultat. Parce qu'il y a quelque chose, il va y avoir autre chose. En français, il y a donc des restructurations à faire, au risque parfois de perdre le sens.

 

Le tibétain : une pratique

 

Apprendre le tibétain est déjà une pratique de chiné, ne serait-ce que l'écrire. Cela demande un minimum de concen­tration au départ et c’est aussi une manière­ d’élargir, d’ouvrir la compréhension que l’on pourrait avoir.

Le mot « zeupa » par exemple, est souvent traduit par patience, alors qu’en fait, il véhicule l'idée plus large de capacité à accepter. Il peut s'agir de zeupa vis-à-vis des ennemis, des difficultés sur le chemin, mais on va parler aussi de zeupa vis-à-vis de la vacuité. Cela ne veut pas dire grand chose, alors que capacité à accepter la vacuité, cela va déjà être beaucoup plus clair. Persévérance en français est synony­me d'énergie, d'opiniâtreté, en tibétain cela donne une idée d'enthousiasme à faire des efforts, parce qu'on a une vision claire du but que l'on s'est fixé. L’étude du tibétain, même sans forcément connaître beaucoup de grammaire, permet d'avoir rapidement une vision moins restricti­ve de l'enseignement du Bouddha et d'accéder à une autre forme de la bénédiction des maîtres.

 

Gampopa a dit que ceux qui n'ont pas pu le rencontrer de son vivant, l'auront rencontré tout de même s'ils ont lu "Le joyau ornement de la libération". Intellectuellement, on peut penser que cela signifie: Il a dit dans son texte tout ce qu'il avait à dire sur le dharma. Si on lit le texte en tibétain, il se passe des cho­ses beaucoup plus profondes que la traduction, aussi bonne soit elle, ne pourra pas offrir.

On reçoit dans le texte originel, toute la puissance d'expression d'un être éveillé.

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 10:06

Pour revoir l'émission du 13 octobre 2013 avec Christophe André et Jean-Marc Falcombello

 


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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 21:10

Le refuge           par Lama Nyima

 

La prise de refuge est l'engagement qui marque le début du chemin. Les objets de refuge sont les trois Joyaux : le Bouddha (l'éveil), le Dharma (l'enseignement), et la Sangha (les guides).

Il s'agit d'une pratique qui nous accompagne tout au long du chemin et va en s'approfondissant.

 

Lama Nyima donne les explications sur cette pratique.

 

Samedi 28 (15h-18h) et dimanche 29 septembre 2013 (10h–12 h et 14h30-17h30)

 

Lieu :  Salle du point du jour, 5 rue Cuvier 76100 Rouen 

 

Pour s'inscrire :

- A l'initiation à la méditation qui aura lieu à 13h30 avant l'enseignement

- Au weekend d'enseignement

- Au repas (un repas en commun peut être pris sur place, chacun apportant un plat de son choix à partager)

envoyer un mail à ktt.rouen@laposte.net

 

Pour les adhérents, inscriptions de préférence sur http://ipv6.doodle.com/facrp57amptxmm7e

 

Nos coordonnées téléphoniques pour tous renseignements : 06.14.51.98.13 et 02.77 58 04 30.  


Participation financière :

35 € pour un weekend découverte (initiation à la méditation incluse)

20 € pour les adhérents

 

A bientôt

 

Si vous ne pouvez pas accéder à Doodle, il peut être nécessaire de télécharger Java Script

http://www.java.com/fr/download/

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 21:42

Pour revoir l'émission du 18 août 2013 avec Lama Jigmé Rinpoché.

 


 

 
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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 17:22

 


 
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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 15:52

 

 


 
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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 16:14

Un article de Karmapa Trinley Thayé Dorjé publié dans Speaking Tree, le 21 août 2012

 

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Karmapa

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 20:21

Rabsel-Chemin-de-sagesse.jpg

 

Disponible au KTT le mardi (sur demande préalable) ou pendant les enseignements.

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 15:11

A voir ou revoir le reportage sur la sortie de retraite au monastère du Bost en Auvergne, avec les interviewes d'un retraitant et des membres de sa famille et de lama Lhundrup, maître de retraite.

 

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  • : KTT - Dhagpo Rouen
  • : Centre d'étude et de pratique du bouddhisme tibétain.
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Mail : ktt-rouen@dhagpo-kagyu.org

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